Un pêcheur norvégien navigue en parallèle avec un bateau réfrigérateur sur les eaux territoriales norvégiennes. Ce dernière après le rencontre avec le pêcheur, finis son parcours dans un port de l’Afrique de l’ouest. Cette action a était analysé pour les autorités norvégiennes en considérant un possible transfère illégal de la marchandise norvégienne.
Dans un deuxième cas, un bateau traverse le canal de Panama, en suite, il fait route vers les Iles Canaries. L'émetteur de signaux, obligatoire pour tout bateau de plus de 300 tonnes s’arrête avant d’arriver aux îles en redémarrant quand il refait route vers la Mer Méditerranéen. C’est laquelle la raison de cet arrêt si bizarre de l’émetteur en territoire canarien ?
Mais, comment peut-on visualiser le parcours de ces bateaux en haute mer, loin des ports et tours de surveillance côtière ?
La détection par satellite s’’ouvre au transit maritime pour suivre les bateaux à échelle globale et par première fois le système AIS (Automatic Identification System) commence à être utilisé pour la réception depuis les satellites sur un système expérimental. Avec ce système de détection, il est possible de connaître de manière précise la localisation d’un bateau en milieu maritime pendant des longues périodes. Le parcours des bateaux peuvent être connus pour les ports qui détecteront, aussi, l’approche des bateaux au domaine juridictionnel et les situations anormales de ceux-ci, informations d’utilité face aux autorités maritimes.
Un des récepteurs AIS appartenant à l’Agence Européenne de l’Espace (ESA) et installé sur le laboratoire Columbus de la station spatiale internationale a été mis en fonctionnement le 1 juin 2010. En quelques mois s’a démontre que le système de localisation global est faisable (tout avec quelques ajustements à résoudre). Un deuxième récepteur AIS (appelé AISSat-1) se localise sur un petit satellite norvégien, pays qui a eu l’initiative du projet. Tout les deux récepteurs visualisent des aires complémentaires grâce à ses différentes inclinations et hauteurs en recouvrant toute la planète des 68 dégrées Nord aux 68 dégrées Sud.
Dernière carte disponible de localisation des bateaux dans la planète :
« Nous avons reçu des signales de plus de 60.000 bateaux différents depuis que le projet a commencé dans la station spatiale » explique Torkild Eriksen, directeur scientifique du projet, qui fait partie de l’Organisme de Recherche de la Défense Norvégien (FFI). En tout moment, il y a beaucoup de grands bateaux en haut mer non détectés pour les AIS terrestres.
Pourtant, les bateaux proportionnent, ne seulement l’information identitaire, mais aussi, grâce à la connexion du GPS à l’émetteur, des informations concernant à son type, localisation, route, vitesse, destination et cargaison.