Question de mobilité ...

Se déplacer est une nécessité indispensable de la société actuelle. Les relations impliquent des déplacements et la configuration du système de transport a des répercutions directes sur notre manière de nous déplacer, nos choix et nos décisions. Ainsi, pour changer la manière de se déplacer, il est nécessaire de reconfigurer le système. C’est un jeu de cause à effet.

La structure des transports génère des inégalités sociales et territoriales. Le fait d’omettre la desserte de transports en commun compétitifs dans un projet d’aménagement du territoire engendre, entre autres, une forte dépendance à l’utilisation du véhicule privé.

Aujourd’hui, l’utilisation massive de la voiture en solo occasionne des problèmes de pollution atmosphérique, acoustique, d’accidentalité et d’occupation de l’espace public. Mais il existe une autre problématique dont on n’est pas toujours conscient : Le véhicule privé, contrairement aux transports publics, n’est pas à la portée de tous. Trouver un emploi peut être conditionné par la possession du permis de conduire si cet emploi se trouve dans une zone périphérique ou rurale.

Alors, comment peut-on assurer la mobilité des personnes dans les zones de basse densité ? 

Il y a plusieurs façons de desservir une zone où l’implantation d’une ligne régulière de transports n’est pas évidente. Les réseaux sociaux de covoiturage, les services d’information multimodale personnalisée en sont un exemple. Il existe aussi des initiatives liées à l’insertion professionnelle comme celui de Mission locale qui met à disposition des véhicules aux demandeurs d’emploi justifiant une promesse d’embauche. Un projet de futur souligne l’importance des connexions banlieue-banlieue et la connexion "de manière égalitaire" des grandes polarités de demain.

Breogán Lijó
11 juin 2010